AFRIQUE DU SUD : La fin du voyage


Nous avons quitté les étendues désertiques de Namibie à regret, il fallait redescendre au Cap et rendre les véhicules début juin, avant de retrouver nos proches. La température descendait au fur et à mesure que nous nous approchions du sud, les nuits devenaient fraîches et le petit déjeuner à l’extérieur lorsqu’il ne fait que 9°, était vite avalé.

Après le parc transfrontalier, nous avons longé la côte lorsque c’était possible, la végétation s’est densifiée au fur et à mesure de notre progression en direction du sud, jusqu’à devenir des plaines fertiles, car bien irriguées, où poussent la vigne et profusion de vergers et orangeraies. C’est la vallée des « Oliphants » bordée par les montagnes du Cederberg.  Au bord de l’océan, lorsque nous y sommes arrivés, Paternoster et ses petites maisons blanches cubiques était arrosée des embruns marins provenant des vagues furieuses d’être freinées par un vent contraire.
Puis, plus bas, à l’Est du Cap nous terminerons notre voyage en allant à la rencontre de l’histoire de nos ancêtres huguenots qui durent s’exiler au bout de l’Afrique pour fuir la répression, il y a plus de 300 ans, et qui y apportèrent leur savoir-faire, surtout en matière viticole. Franschhoek (littéralement : le coin français) est une petite bourgade lovée dans le vignoble et protégé par des jolies montagnes. Les français huguenots qui s’y sont installés ont laissé des noms français aux domaines qu’ils ont créés : « Mont Rochelle, Chamonix, La Motte, La Provence, Cabrière … » Tout y est propre et coquet, les propriétés viticoles prospères donnent une impression de richesse et d’opulence.
Puis nous retrouvons le Cap, c’est la fin de l’automne, la brume baigne la côte, et a de la peine à disparaître dans la journée, mais les doux rayons de soleil nous permettent de prendre encore un peu de bon temps aux terrasses de café. L’heure du retour est venue ; nous avons passé presque trois mois en agréable compagnie de nos amis Nadine et Jean-Mi, avons vécu des moments extraordinaires ensemble au milieu de nulle part, parfois au milieu des animaux, sommes passés par des chemins incroyables que seuls nous n’aurions pris le risque d’emprunter, nous avons admiré des ciels étoilés immenses, des ciels d’un bleu sans taches, des ciels rougeoyants au lever et au coucher du soleil. Nous avons traversé la savane, le bush dont les branches épineuses griffaient les flancs de nos véhicules, des montagnes de pierres qui menaçaient nos pneus à chaque tour de roue, des mers de sable profond où nous risquions à chaque instant de nous enliser… les photos, hélas, ne sont qu’un pâle reflet de ce que nous avons vu et vécu, et ce voyage est un moment inoubliable.
Nous sommes rentrés à présent et n’avons qu’une envie …repartir !

Le Cederberg et ses énormes rochers

Formation rocheuse du Cederberg

On ne peut pas manquer ses piquants

Tout est bon pour se faire belle, même les frisettes

Il ne faut pas marcher sur ces plantes succulentes qui poussent à grands peine dans le sable et les rochers

Vallée des Olifants et ses vignes


Ces tisserins, extraordinairement habiles, tissent leurs nids avec des herbes fraiches


Il faut vérifier la solidité des attaches, le vent agite constamment les branches au bout desquelles sont attachés les nids


C'est sur, je n'ai pas appris ce panneau lors de mon permis de conduite

Paternoster, lieu de villégiature apprécié
Les vagues repoussées par le vent

Pas facile de tenir sur les vagues avec un tel vent

La plage est jonchée de moules, les goélands s'en emparent, s'envolent, les laissent tomber sur les rochers pour les briser et se régalent

Les vagues arrachent les moules aux rochers et les déposent sur le sable, il n'y a plus qu'à ramasser. Elles sont énormes, trop grosses à mon goût !
Je ne résiste pas aux couleurs d'un coucher de soleil, chaque jour le spectacle est au rendez-vous.

Le vignoble de Franschhoek
Dans la rue principale de Franschhoek, les galeries d'art se succèdent

Franschhoek
Brume sur le port de la ville du Cap depuis la fenêtre de notre maison d'hôtes


Avec nos amis Nadine et Jean-Mi, une dernière journée avant le retour.

Le quartier du front de mer, dans la brume matinale
L'ancien silo à maïs a été transformé en musée, il accueille à présent, le MOCCA, musée d'art contemporain d'art africain, l'un des plus grand sur le continent africain

L'architecture a été préservé, l'intérieur des tubes du silo sont  des puits de lumière, où s'insèrent les ascenseurs
L'escalier est aussi inséré dans un élément du silo
Une partie de l'intérieur du silo est totalement dégagée pour créer un immense patio
Immense tenture composée de capsules de bouteilles de vin, pliées et assemblées, une sorte de mosaïque géantes
L'artiste Kadara Enyeasi propose une interprétation africaine de la Bible : "Vierge sans enfant"
Flânerie au front de mer avant le retour vers la France

Marché du dimanche au front de mer

Artisanat d'Afrique du sud au marché


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