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Affichage des articles du mai, 2019

NAMIBIE : Le centre et le désert du Namib

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Paysages envoutants et ciel constellé immense, le centre du pays est désertique. Après avoir circulé durant des jours entiers dans des étendues sauvages et arides, nous approchons de la côte, dont une grande partie est inaccessible. La côte des squelettes, tel est son nom, est un cimetière de navires échoués. Elle s’étend sur 2 millions d’hectares de dunes et de plaine de graviers. Elle est souvent noyée de brouillard. Ces brumes permettent à une plante rare et endémique de la Namibie et du sud de l’Angola, de pousser dans le désert : la Welwitschia mirabilis. Certaines de ces plantes poussent depuis 2000 ans, les spécimens que nous avons observés ne poussent guère que depuis quelques centaines d’années. Puis nous arrivons sur la côte, et découvrons l’énorme colonie d’otaries à fourrure. Les cris de ces otaries sont perçants, mais le pire est l’odeur presque insoutenable de cette colonie de 100 000 individus. Plus au sud, à l’écart de la ville de Skakopmund, il y a une ...

NAMIBIE : le Damaraland

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La température ne descend guère en dessous de 37° en journée, mais heureusement les nuits sont fraiches. Le ciel d’un bleu laiteux n’accroche même pas un petit nuage. Ici c’est l’automne, la fin de la saison des pluies, sauf qu’il n’a pas plu depuis bien longtemps. La poussière règne en maître. Nous avons quitté la petite bourgade d’Opuwo pour nous diriger plus à l’ouest, là où, à part quelques fêlés comme nous, personne ne va. Ici, pas de routes, pas de pistes, juste une trace que nous devons suivre grâce à notre GPS. C’est là que l’appellation « Off road » prend tout son sens. Le chemin n’est parfois rien de plus qu’un vague sentier entre les arbustes, parfois, il faut escalader à flanc de montagne au milieu des pierres, ou descendre dans le lit d’une rivière heureusement asséchée, mais pas sans difficultés : 2 heures pour franchir 18 km, par exemple ! Parfois on peut rouler entre 20 et 30 à l’heure, mais souvent en étant bien secoués. On sort de là ravi d’avoi...